Du 4 au 6 juillet 2025, avait lieu le World Model Expo en France ! Une première depuis près de 30 ans.
Et pour l’occasion, les Chevaliers du Centaure, nous y étions nombreux !
Cet article, le plus important, est pour remercier ces moments magiques de rire, de partage et d’émotions !
Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais salon. Moi, si je devais résumer ma passion aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des passionnés, des inconnus devenus amis, qui m’ont donné un conseil, tendu un pinceau, un pot de shade, peut-être à un moment où je n’arrivais plus à voir la couleur dans le gris plastique.
Et c’est assez curieux de se dire que ce sont les hasards – un salon, un atelier improvisé, un Mondial – qui forgent une trajectoire de figuriniste. Parce que quand on a le goût du détail, quand on a le goût du geste précis, du lavis bien posé, de l’éclaircissement subtil… parfois, on ne trouve pas l’œil bienveillant en face, le regard complice, le miroir qui vous aide à progresser.
Alors ce n’est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi, au contraire, j’ai eu la chance de croiser des peintres patients, des vétérans du hobby, des novices enthousiastes, des passionnés de nos univers. Et je dis merci à ces rencontres. Je dis merci à la communauté, je chante la figurine, je danse le pigment… je ne suis qu’amour et drybrush !
Et finalement, quand beaucoup me demandent aujourd’hui : « Mais comment fais-tu pour garder cette flamme, cette humanité dans chaque figurine de 32mm ? », eh bien je leur réponds très simplement : c’est le goût du partage, le goût de l’amitié.
C’est lui qui m’a poussé à m’engager en tant que secrétaire, à apprécier les belles lumières, à participer à des sessions peinture… Et demain, qui sait ? Peut-être simplement à peindre une figurine pour un concours, à organiser un bel Open de l’Ouest, à faire le don… le don de la couleur (et de ma sacoche) !









Et pour finir !



En attendant, je bosse mes fondus, je me bats avec mon nouveau autowash et je prie pour que ma figurine préférée survive au transport, parce que, tenez-vous bien, en 2028, je pars à Madrid.
Oui, le Mondial, le WME 2028. Madrid. La Tour à plomb du pigment. L’Olympe de la figurine.
Alors je me prépare : je révise mes contrastes comme d’autres révisent leur espagnol. Je dors avec un nuancier sous l’oreiller. Et j’ai collé un post-it sur mon frigo :
« refaire le passeport, créer un display, caleçons pour dormir avec les copains. »
Parce que là-bas, entre deux démonstrations de freehand à main levée et trois cafés espagnols, je compte bien faire ce que je fais de mieux : discuter, rire… et regarder de belles peintures !